Résumé de section

  • ________________________ FICHE DE COURS – 2024-2025______________________

    Titre du cours : Perception(s) : histoires de regards.

    Sous-titre du cours : Aborder et comprendre des notions essentielles de l’histoire de l’art, la perception et le regard, notions fondamentales pour construire un appareil et une distance critique face à une œuvre, puis face à « son » œuvre.
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    Nom et prénom de l’enseignant·e : Alexandre ROLLA
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    Prérequis pour les étudiant·es : 
    Se documenter sur les œuvres suivantes :

    Marina Abramovic, the artist is present.

    Céline Sciamma, Portrait de la jeune fille en feu.

    Kim Sooja, a needle woman.

    Contenu détaillé du cours : Ce cours sur la perception, est un enseignement à multiples facettes qui se décline à partir de différentes approches autour des notions universelles du regard, de l’espace et du temps. Il questionne des œuvres d’artistes dont les préoccupations sont intimement liées à ces notions, mais il peut s’appuyer également sur l’actualité, l’enjeu étant d’inviter l’étudiant à la perception directe des œuvres, à travers des visites d’expositions, rencontres avec les artistes… Il prend la forme d’un parcours dont les chemins sont multiples. Il peut se traduire dans l’étude monographique de l’œuvre d’un artiste, une réflexion à partir d’une exposition, le croisement de plusieurs démarches, de plusieurs expositions, de plusieurs lieux, mais aussi s’attacher plus simplement à un genre, un médium ou un objet.

    Construit à partir de plusieurs entrées, il questionne très fortement les notions de transversalité, entre les sciences, comme la physique ou les mathématiques, les sciences humaines, comme l’histoire de l’art et la philosophie. Il interroge également les champs littéraires, poétiques et musicaux. Il s’agit, pour l’étudiant, de pouvoir construire une méthodologie individuelle qui croise l’ensemble de ces champs et de pouvoir constituer un appareil théorique le plus large possible.

    Perception(s) 1 : définition et enjeux

    C’est ainsi que cet enseignement interroge la définition même de la notion de perception à travers les œuvres d’artistes comme Zbynek Baladran, Gary Hill, Tacita Dean ou Bill Viola

    Perception(s) 2 : les rapports entre art et sciences

    Il envisage les rapports entre l’art et les sciences autour d’artistes comme Simon Faithfull, David Hammons ou David Hockney…

    Perception(s) 3 : Brève histoire du regard interdit dans l’histoire de l’art, de Lucas Cranach à Paul-Armand Gette

    Il considère, de manière plus théorique, l’histoire du regard interdit dans l’histoire de l’art, à travers les œuvres de Lucas Cranach, Titien, Tintoret, Courbet, Marcel Duchamp ou Paul-Armand Gette…

    Perception(s) 4 : le livre dans l’œuvre, le livre dans l’exposition

    Il aborde les enjeux de la littérature au sein des arts plastiques, grâce à divers questionnements autour du livre dans l’œuvre (Tim Rollins and KOS, Tacita Dean…), ou du livre dans l’exposition et de l’exposition comme adaptation du livre (Michel Houellebecq)

    Perception(s) 5 : La question oubliée : les relations entre poésie et arts plastiques

    Il s’intéresse également aux relations qui se tissent, dans l’histoire de la création entre la poésie et les arts plastiques, du livre dialogue jusqu’à la poésie action. Il envisage l’histoire de ces relations depuis l’apport des deux grands poètes de la modernité, Baudelaire et Mallarmé, jusqu’à l’extrême contemporain et les porosités entre ces deux champs de la création.

    Perception(s) 6 : Villes et territoires

    Il questionne également le territoire physique et géographique de la perception en sondant en permanence des notions comme celles du paysage, s’attachant particulièrement aux villes et aux artistes, plasticiens, mais aussi, architectes, écrivains, poètes et cinéastes qui les ont explorées (Dominique Gonzales Foerster, Francis Alÿs, Robert Venturi, Wim Wenders, David Lynch…)

    Perception(s) 7 : Belgitude

    Il interroge également le territoire dans sa dimension “identitaire” ou “contre-identitaire” voire singulière, aux travers de géographies précises et de temps dilatés, visitant une histoire de l’art belge et flamand de Jérôme Bosch à Wim Delvoye, de Vermeer à Magritte en passant par Marcel Broodthaers, Berlinde de Bruyckere, Philippe Vandenberg, James Ensor, Jan Fabre….

    Perception(s) 8 : journal, journaux

    La réflexion se prolonge autour de la notion de journal, du quotidian à l’intime, de l’ordinaire à l’extraordinaire, traversant les champs de la creation, des arts plastiques à la literature, de la poésie au cinéma et au théâtre, seront abordés des artistes aussi divers que Jean-Luc Lagarce, Annie Ernaux, Nan Goldin, Philippe Vandenberg, Jonas Mekas, Edouard Levé, etc.

    Références bibliographiques et/ou webographiques : 

    Régis Debray, Vie et mort de l’image, Paris, Gallimard, folio, essais, 1992

    Maurice Merleau-Ponty, L’oeil et l’esprit, Paris, Gallimard, folio, essays, 2007

    Arnaud Lambert, Also known as Chris Marker, Cherbourg, Le point du jour, 2008

    Tacita Dean, Seven books grey, Göttingen, Steidl, Wien, Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig Wien, 2011.

    Fargier, Jean-Paul, The Reflecting Pool de Bill Viola, Paris, Yellow Now, Côté films #2, 2005

    Bill Viola, Reasons for knocking at an empty house, writing 1973 – 1994, Thames et hudson

    David Hockney, Savoirs Secrets, les techniques perdues des maîtres anciens, Paris, Seuil, 2006

    Jakuta Alikavazovic, Comme un ciel en nous, Paris, Stock, ma nuit au musée, 2021

    Leila Slimani, Le parfum des fleurs la nuit, Paris, Stock, ma nuit au musée, 2021

    Lola Lafon, Quand tu écouteras cette chanson, Paris, Stock, Ma nuit au musée, 2022

    Daniel Arasse, Histoires de peintures, Paris, Gallimard, Folio essais, 2006

    Claudie Gallay, La beauté des jours, Arles, Actes sud, 2017

    Jean-Luc Lagarce, Du luxe et de l’impuissance, Besançon, Les solitaires intempestifs, 2008

    Toni Morrison, Discours de réception du prix Nobel de littérature, Paris, Les éditions du Portrait, 2021

    Annie Ernaux, L’atelier noir, Paris, Gallimard, L’imaginaire, 2022

    Annie Ernaux, Les années, Paris, Gallimard, Folio

    Edouard Levé, Autoportrait, Paris, POL, poche

    Lebensztejn, Jean-Claude, Zig Zag, Paris, Flammarion, la philosophie en effet, 1992

    Matthieu Messagier, Géologie historique et autres poèmes, Christian Bourgois, 2002

    Charles Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal

    Filmographie :

    David Hockney’s Secret knowledge, BBC, 2003

    Gary Hill, Site/recite (a prologue) ,1989

    ZBYNĚK BALADRÁN, Night of the world, 2011

    Clara Thomine, le troisième œil, 2017

    Tacita Dean, the green ray, 2001

    Laura Poitras, Toute la beauté et le sang versé

    Jim Jarmusch, Paterson

    Lydie Jean-Dit-Pannel, le Panlogon

    Céline Sciamma, Portrait de la jeune fille en feu

    Chris Marker, La jetée,

    Chris Marker, L’ambassade

    Kelly Reichardt, Showing-up, 2022
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    Méthode d’enseignement : Cours magistral.

    Objectifs du cours :

    ·      Acquérir des connaissances

    ·      Prise en compte des enjeux de l’histoire de la perception dans l’histoire de l’art et des autres sciences

    ·      Constitution d’un appareil théorique transversal (sciences, sciences humaines, littérature et poésie)

    ·      Acquérir la possibilité de passer de l’universel au singulier et inversement

    ·      Aiguiser le regard face à l’œuvre

    ·      Développer un regard critique

    ·       Engager la possibilité d’une réflexion directe face à la création

    Connaissances et/ou compétences transmises grâce à ce cours : (Voir objectif du cours).

    Modalités et critères d’évaluation : Devoir sur table, dissertation ou commentaire de document en lien avec le contenu du cours.

    Dates ou période pressentie des rendus pour les étudiant·es : Fin de semestre dernière séance du cours.

  • ________________________ FICHE DE COURS – 2024-2025______________________

    Titre du cours : L’Art dans un champ élargi : 1960-1980

    Sous-titre du cours : Connaissance des nouvelles pratiques ayant émergées à partir des années soixante
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    Nom et prénom de l’enseignant·e : Ananth DEEPAK
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    Prérequis pour les étudiant·es :  Les acquis de l’enseignement de S1 et S2.

    Contenu détaillé du cours : La période en question est très riche en termes de nouveaux pratiques artistiques et qui dépassent les médiums tels que la peinture ou la sculpture:  Robert Rauschenberg et Jasper Johns (les précurseurs de Pop Art), le Pop Art, le Nouveau Réalisme, le Minimalisme, l’Arte Povera, le Land Art, Joseph Beuys, l’art de Performance, les débuts de l’art de l’Installation etc.  

    Références bibliographiques et/ou webographiques : La recherche bibliographique individuelle est un critère d’évaluation de devoir de chaque semestre. 
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    Méthode d’enseignement : Cours magistraux avec supports visuels (images, vidéos).

    Objectifs du cours : Transmettre la diversité, l’inventivité et la radicalité des pratiques artistiques ayant émergées à partir des années soixante en Europe et aux Etats-Unis.

    Connaissances et/ou compétences transmises grâce à ce cours : Mieux comprendre les précurseurs de la création contemporaine. 

    Modalités et critères d’évaluation : Devoir écrit.

    Dates ou période pressentie des rendus pour les étudiant·es : De trois semaines à un mois avant les dates d’évaluation de fin de semestre.

  • ________________________ FICHE DE COURS – 2024-2025______________________

    Titre du cours : CINEMAS

    Sous-titre du cours : Introduction au cinéma expérimental ; histoire, critique et théorie

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    Nom et prénom de l’enseignant·e : Simonetta CARGIOLI

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    Prérequis pour les étudiant·es :  Aucun.

    Contenu détaillé du cours :

    1.     Les cours proposent aux étudiant.e.s un cadre dans lequel :

     

    -  étudier les formes du cinéma, que l’on pourra appeler « expérimentales », autres que le cinéma considéré comme spectacle dans la salle obscure, véhiculant un récit, obéissant à des normes établies entre la fin du XIXème siècle et 1930, et qui se sont pérennisées tout au long du XXème siècle ; et, par la même, approche critique, revenir sur la « Naissance » du cinéma, et en relativiser certains aspects qui relèvent de la construction idéologique ;

     

     - réfléchir à la persistance à être d’un médium à travers ses multiples mutations technologiques, et également aux multiples « débordements » du cinéma vers l’exposition, le livre, la performance …, car, excédant son cadre technologique, le cinéma semble essaimer d’autres pratiques. On peut se - poser la question, comme l’écrit Pierre Sorlin, en 2003, ; « Si vous changez une à une toutes les pièces de votre voiture, le véhicule dont vous rêvez est encore celui que vous avez acheté ? »

     

    - se questionner à propos de la notion d’expérimental dans les pratiques artistiques.

     

     2. Trois axes thématiques sont privilégiés en ce semestre 4 :

    - L’image dans l’espace ; étude du « cinéma élargi », du « cinéma exposé » et des « installations »

    -  montage, archive, « found-footage » ; étude de quelques pratiques filmiques

     Références bibliographiques et/ou webographiques : 

    E.During, L. Jeanpierre, C. Kihm, D. Zabunyan (dir), « In Actu. De l’expérimental dans l’art. », Les Presses du réel, 2009.

     

    D. Zerbib (dir.), « In octavo. De formats de l’art », Les Presses du Réel, 2015.

     

    Yann Beauvais, « Mouvements de la passion », dans AAVV, Projections. Les transports de l’image, Hazan, Le Fresnoy, 1997.

     

    Patrick de Haas, Cinéma absolu. Avant-garde 1920-1930, Paris, Mettray Editions, 2019.

     

    Florence de Mèredieu, Histoire matérielle et immatérielle de l’art, Paris, Larousse, 2004.

     

    Philippe Alain Michaud (sous la direction de), Le mouvement des images, catalogue de l’exposition du MNAM, ed. du centre Pompidou, 2006.

     

    « Sketches – histoire de l’art, cinéma », Editions de l’Eclat, 2009.

     

    Dominique Noguez, Éloge du cinéma expérimental, (1979), Paris, Paris Expérimental, 1999.

     

    D’autres références bibliographiques et des références webographiques seront proposées tout au long du cours.

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    Méthode d’enseignement : Cours magistraux.

    Objectifs du cours :

    Faire l’acquisition des connaissances sur l’histoire et la théorie du cinéma expérimental dans une période comprise entre 1940 et la période actuelle ;

     

    Acquérir une méthode de recherche pour une approche critique des textes et des œuvres ;

     

    Apprendre à analyser les images en les situant dans leur contexte de production et de réception ;

     

    Réfléchir au sens de la notion d’expérimental dans les pratiques artistiques.

     

    Connaissances et/ou compétences transmises grâce à ce cours 

    Les connaissances en histoire et théorie du cinéma dit « expérimental » donnent aux étudiants des outils d’analyse, complémentaires à ceux de l’histoire et de la théorie de l’art, vers l’acquisition d’une distance critique, nécessaire pour la compréhension des images actuelles, hybrides et complexes. C’est en effet dans le vaste champ du cinéma dit « expérimental » qui ont eu lieu, tout au long du XX siècle, de nombreuses innovations formelles, d’ingénieuses mises au point des dispositifs, des expérimentations sur les supports, des recherches originales sur la perception et sur les formes de réception, qui ont mis à l’épreuve les limites du visible et la matérialisation de l’image à l’écran.

     

    Modalités et critères d’évaluation : Assiduité aux séances et évaluation écrite en fin de semestre.

     

    Dates ou période pressentie des rendus pour les étudiant·es : Dates encore à définir.

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    Titre du cours : L’horizon du désastre : théories et critiques de la postmodernité – 2

    Sous-titre du cours : Vers de nouvelles représentations du monde
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    Nom et prénom de l’enseignant·e : Laurent BUFFET
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    Prérequis pour les étudiant·es :  Semestres 1 et 2.

    Contenu détaillé du cours : Après avoir dressé un état des lieux de la postmodernité entendue comme horizon du désastre, nous en tirons les conséquences dans les domaines de l’éthique, de la politique, de l’épistémologie et de l’anthropologie. Le pouvoir acquis par la technique nous oblige désormais à élargir le champ de la réflexion morale, en y intégrant des êtres (plantes et animaux) qui en étaient jusque-là exclus, et de là, à reconsidérer les catégories à travers lesquelles nous comprenons le monde, en dépassant notamment le dualisme moderne entre nature et culture. A partir de ces réflexions, nous envisageons comment l’art contemporain prend part au renouvellement des schèmes de représentation qui gouvernent nos manières d’agir et de penser.

    Références bibliographiques et/ou webographiques : 

    Günther Anders, L’Obsolescence de l’homme, Paris, éd. Encyclopédie des nuisances/Ivréa, 2008.

    Zygmunt Bauman, La Vie en miettes. Expérience postmoderne de la moralité, Paris, éd. Hachette, 2010.

    Ulrich Beck, La Société du risque. Sur la voie d’une autre modernité, Paris, éd. Flammarion, 2003.

    Don Delillo, Bruit de fond, Arles, Actes Sud, 2001.

    Reinhart Koselleck, L’Expérience de l’histoire, Paris, éd. Gallimard/Seuil, 2011.

    Valérie Mavridorakis (éd.), Art et science-fiction : La Ballard Connection, Genève, éd. MAMCO, 2011.

    René Riesel et Jaime Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, Paris, éd. Encyclopédie des Nuisances, 2010.

    Isabelle Stengers, Au Temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient, Paris, Les empêcheurs de penser en rond/La découverte, 2009.

    Augustin Berque, Écoumène. Introduction à l’étude des milieux humains, Paris, Belin, 2009.

    Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, 2005.

    Ivan Illich, La convivialité, Paris, éd. Seuil, 2003.

    Hans Jonas, Le Principe responsabilité, Paris, éd. Flammarion, 2008.

    Bruno Latour, Nous n’avons jamais été modernes, Paris, La Découverte, 2001.

    Bruno Latour, Politiques de la nature : comment faire entrer les sciences en démocratie, Paris, La Découverte, 2004.

    Arne Naess, Écologie, communauté et style de vie, Bellevaux, Éditions du Dehors, 2013.

    Peter Sloterdijk, La Mobilisation infinie. Vers une critique de la cinétique politique, Paris, éd. Christian Bourgois, 2003. 
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    Méthode d’enseignement : Cours magistraux durant lesquels nous confrontons la théorie de l’art à la réalité des œuvres, au moyen de projections et de l’analyse d’écrits d’artistes.

    Objectifs du cours : Élaboration d’un point de vue critique sur les grandes problématiques sociétales contemporaines ; acquis de connaissances sur les théories philosophiques, sociologiques et esthétiques de la postmodernité ; approfondissement de l’apprentissage de l’expression écrite ; développement des facultés d’analyse à travers la lecture de textes distribués en cours et des livres mentionnés dans la bibliographie.

    Connaissances et/ou compétences transmises grâce à ce cours : NR.

    Modalités et critères d’évaluation : Devoir à la maison.

    Dates ou période pressentie des rendus pour les étudiant·es : NR.

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    Titre du cours : L’art de vivre

     

    Sous-titre du cours : Éthique et esthétique de soi

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    Nom et prénom de l’enseignant·e : Emmanuel ZWENGER
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    Prérequis pour les étudiant·es :  Aucun.

    Contenu détaillé du cours : La formule est connue, « l’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ». Mis au programme des multiples redéfinitions de l’art au cours du XIXè et XXè siècle, le désir de réconcilier l’art et la vie promet de rendre l’art à la vie. Des techniques de soi antiques au dandysme puis à l’art contemporain, le champ de l’art se réorganise autour des rapports de l’art à la vie tels qu'orientés par la connaissance de la vie naturelle et de la vie sociale, soit une esthétique marquée par un souci éthique.

    Références bibliographiques et/ou webographiques : 

    Michel Foucault, Herméneutique du sujet. Cours au collège de France, 1981-1982, Gallimard/Seuil (Hautes études), 2001.

     

    Pierre Bourdieu, Les règles de l’art. Genèse et structure du champ de l’art,  Paris, Seuil (Libre examen), 1992.

     

    Maurice Fréchuret, L’art et la vie, Dijon, Presses du réel, 2019.

     

    John Dewey, L’art comme expérience, Paris, Gallimard (Folio essais), 2010.

     

    Jean-François Chevrier, Oeuvre et activité : la question de l’art, Paris, L’Arachnéen, 2015.

     

    Sören Kierkegaard, Le journal du séducteur.

     

    Charles Baudelaire, Le peintre de la vie moderne.

     

    Joris-Karl Huysmans, A rebours.

     

    Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray.

     

    Georges Perec, Les choses.

     

    Georges Perec, La vie mode d’emploi.

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    Méthode d’enseignement : Cours.

    Objectifs du cours : Établir une histoire des rapports entre éthique et esthétique.

    Connaissances et/ou compétences transmises grâce à ce cours : Littérature et philosophie de l’art.

    Modalités et critères d’évaluation : Assiduité et participation ; rendu écrit en fin de semestre 1 ou exposé oral en cours de semestre.

     

    Dates ou période pressentie des rendus pour les étudiant·es : Fin de semestre ou cours de semestre.

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    Titre du cours : Esthétique

    Sous-titre du cours : Esthétique et politique : les années 1960-70
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    Nom et prénom de l’enseignant·e : Alice LAGUARDA
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    Prérequis pour les étudiant·es : Acquis du parcours de propédeutique

    Contenu détaillé du cours : Les années 1960-70 sont marquées dans de nombreux pays par l’émergence de positions artistiques de l’ordre de la revendication et de la contestation des structures de pouvoir dominantes et des différentes formes d’autorité qui y sont reliées. Nous examinerons la manière dont certains mouvements artistiques et artistes ont cherché à construire des positions critiques dans ce contexte, convoquant des dimensions d’ordre culturel, social, politique, questionnant la manière dont celles-ci peuvent s’articuler avec les propositions formelles. Prenant appui sur certains artistes et mouvements emblématiques de cette période, nous nous intéresserons aussi à leurs prolongements contemporains.

    Références bibliographiques et/ou webographiques :

    Herbert Marcuse, L’Homme unidimensionnel, Paris, éditions de Minuit, 1968.

    Vincent Kaufmann, Guy Debord. La révolution au service de la poésie, Fayard, Paris, 2001.

    Fabienne Dumont (dir.), La rébellion du Deuxième sexe : l’histoire de l’art au crible des théories féministes anglo-américaines (1970-2000), Les Presses du réel, Dijon, 2011.

    Caroline Maniaque, Go West ! Des architectes au pays de la contre-culture, Parenthèses, Marseille, 2014.

    Catalogue de l’exposition The Color Line, Flammarion/Musée du quai Branly, Paris, 2016.

    Guillaume Désanges et François Piron (dir.), Contre-cultures 1969-1989, l’esprit français, La Maison rouge/La Découverte, Paris, 2017.

    Judy Chicago, Through the Flower. Mon combat d’artiste femme, Les Presses du réel, Dijon, 2018.

    Hélène Guenin et Géraldine Gourbe (dir.), Les Amazones du Pop, Flammarion, Paris/Mamac, Nice, 2020.

    Catalogue de l’exposition Faith Ringgold, Musée Picasso/RMN, Paris, 2023.
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    Méthode d’enseignement : Cours magistraux.

    Objectifs du cours :

    - Acquisition de connaissances en histoire et théorie de l’art et histoire des idées

    - Analyser des formes de représentation artistique dans leurs articulations avec le contexte sociohistorique des XXe et XXIe siècles

    Connaissances et/ou compétences transmises grâce à ce cours :

    - Acquisition de connaissances en histoire et théorie de l’art et histoire des idées (XXe et XXIe siècles)

    - Analyser des formes de représentation artistique dans leurs articulations avec le contexte sociohistorique des XXe et XXIe siècles

    Modalités et critères d’évaluation :

    Contrôle continu et contrôle terminal (devoir écrit : commentaire d’un ouvrage littéraire choisi par l’étudiant.e.)

    Devoir écrit :

    • Clarté et structuration du commentaire
    • Identification de questions (littéraires, formelles, philosophiques, sociales…) spécifiques à l’ouvrage choisi

    Dates ou période pressentie des rendus pour les étudiant·es : NR.

  • ________________________ FICHE DE COURS – 2024-2025______________________

    Titre du cours : CORPS

    Sous-titre du cours : Atelier au choix
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    Nom et prénom de l’enseignant·e : Phil STEPHENS
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    Prérequis pour les étudiant·es :  Aucun.

    Contenu détaillé du cours 

    Depuis la préhistoire l'humain éprouve le besoin de créer des images de lui-même pour diverses raisons et à diverses fins.

    A travers l'histoire de l'art une pluralité de visions a été développé pour représenter ou évoquer différents aspects du corps, celle-ci continue et continuera à se ramifier à l'époque contemporaine.

    Cet atelier se penchera sur les multiples façons d'aborder ce sujet-objet-obsession dans une pratique artistique aujourd'hui, principalement par la création sculpturale mais pas seulement. Autour (avant, pendant, après) de ses créations tridimensionnelles l'étudiant-e devra produire un corpus de travail composé de nombreux éléments en employant au moins deux autres médiums distincts de son choix (dessin, vidéo, photo, peinture, écriture, performance, installation, estampe etc etc...).

    Références bibliographiques et/ou webographiques : Documents et références sélectionnés en fonction des travaux engagés.
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    Méthode d’enseignement : Présentation en mode magistral, pratique en atelier

    Objectifs du cours :

    ·       Commencer ou continuer la sensibilisation à la vaste diversité de matériaux et les gestes associés à leur transformation.

    ·       Développer davantage le sens haptique et l'appréciation du potentiel des matériaux à créer des formes en volume.

    ·      Appréhender la notion de la recherche par l'expérimentation, les rapports possibles entre les médiums et travaux et donc la transdisciplinarité en réalisant un ensemble de travaux avec des matériaux et médiums divers dont la sculpture.

    ·       Aborder les notions de l'accident, l'erreur, l'inattendu, la sérendipité et l'invention.

    ·       Enrichir les connaissances historiques et contemporaines.

    ·       Prendre conscience des différents enjeux possibles d'une pratique plastique. 

    Connaissances et/ou compétences transmises grâce à ce cours :

    ·       Commencer ou continuer la sensibilisation à la vaste diversité de matériaux et les gestes associés à leur transformation.

    ·       Développer davantage le sens haptique et l'appréciation du potentiel des matériaux à créer des formes en volume.

    ·     Appréhender la notion de la recherche par l'expérimentation, les rapports possibles entre les médiums et travaux et donc la transdisciplinarité en réalisant un ensemble de travaux avec des matériaux et médiums divers dont la sculpture.

    ·       Aborder les notions de l'accident, l'erreur, l'inattendu, la sérendipité et l'invention.

    ·       Enrichir les connaissances historiques et contemporaines.

    ·       Prendre conscience des différents enjeux possibles d'une pratique plastique. 

    Modalités et critères d’évaluation : Évaluation en continu le long de l'atelier, pendant les sessions et sur les travaux finalisés en fin de la période de l'atelier.

    Dates ou période pressentie des rendus pour les étudiant·es : Évaluation en continu le long de l'atelier, pendant les sessions et sur les travaux finalisé en fin de la période de l'atelier.