Résumé de section

  •  ________________________ FICHE DE COURS – 2025-2026______________________

    Nom et prénom de l’enseignant·e : Laurent BUFFET

    Titre du cours : Esthétique

    Sous-titre du cours : Objectif Terre : théories et critiques de la postmodernité.
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    Prérequis pour les étudiant·es :  Niveau master

    Contenu détaillé du cours : Alors que la modernité est envisagée comme une ère régie par l’horizon du progrès, la postmodernité est ici abordée comme une ère régie par l’horizon du désastre, entendu, tout à la fois, comme une conséquence et comme un renversement de la perspective moderne. En s’appuyant sur des théories philosophiques et sociologiques, le cours envisage de quelles manières l’art, la littérature et le cinéma contemporains participent, depuis les années 1960, à la prise de conscience de cette ère nouvelle, et aborde la nécessaire question de son dépassement. En effet, après avoir dressé un état des lieux de la postmodernité entendue comme horizon du désastre, nous en tirons les conséquences dans les domaines de l’éthique, de la politique, de l’épistémologie et de l’anthropologie. Le pouvoir acquis par la technique nous oblige désormais à élargir le champ de la réflexion morale, en y intégrant des êtres (plantes et animaux) qui en étaient jusque-là exclus, et de là, à reconsidérer les catégories à travers lesquelles nous comprenons le monde, en dépassant notamment le dualisme moderne entre nature et culture. A partir de ces réflexions, nous envisageons comment l’art contemporain prend part au renouvellement des schèmes de représentation qui gouvernent nos manières d’agir et de penser.

    Références bibliographiques et/ou webographiques : Günther Anders, L’Obsolescence de l’homme, Paris, éd. Encyclopédie des nuisances/Ivréa, 2008 ; Zygmunt Bauman, La Vie en miettes. Expérience postmoderne de la moralité, Paris, éd. Hachette, 2010 ; Ulrich Beck, La Société du risque. Sur la voie d’une autre modernité, Paris, éd. Flammarion, 2003 ; Don Delillo, Bruit de fond, Arles, Actes Sud, 2001; Reinhart Koselleck, L’Expérience de l’histoire, Paris, éd. Gallimard/Seuil, 2011 ; Valérie Mavridorakis (éd.), Art et science-fiction : La Ballard Connection, Genève, éd. MAMCO, 2011 ; René Riesel et Jaime Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, Paris, éd. Encyclopédie des Nuisances, 2010 ; Isabelle Stengers, Au Temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient, Paris, Les empêcheurs de penser en rond/La découverte, 2009. Augustin Berque, Écoumène. Introduction à l’étude des milieux humains, Paris, Belin, 2009 ; 2001; Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, 2005 ; Ivan Illich, La convivialité, Paris, éd. Seuil, 2003 ; Hans Jonas, Le Principe responsabilité, Paris, éd. Flammarion, 2008 ; Bruno Latour, Nous n’avons jamais été modernes, Paris, La Découverte, 2001 ; Bruno Latour, Politiques de la nature : comment faire entrer les sciences en démocratie, Paris, La Découverte, 2004 ; Arne Naess, Écologie, communauté et style de vie, Bellevaux, Éditions du Dehors, 2013 ; Peter Sloterdijk, La Mobilisation infinie. Vers une critique de la cinétique politique, Paris, éd. Christian Bourgois, 2003.
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    Méthode d’enseignement : Cours magistraux durant lesquels nous confrontons la théorie de l’art à la réalité des œuvres, au moyen de projections et de l’analyse d’écrits d’artistes.

    Objectifs du cours : Élaboration d’un point de vue critique sur les grandes problématiques sociétales contemporaines ; acquis de connaissances sur les théories philosophiques, sociologiques et esthétiques de la postmodernité ; approfondissement de l’apprentissage de l’expression écrite ; développement des facultés d’analyse à travers la lecture de textes distribués en cours et des livres mentionnés dans la bibliographie.

    Connaissances et/ou compétences transmises grâce à ce cours : NR.

    Modalités et critères d’évaluation : NR.

    Dates ou période pressentie des rendus pour les étudiant·es : NR.